dimanche 30 janvier 2011

When Tokyo sleeps, she dreams in French…



Il n’y rien comme se promener dans les rues bondées de Tokyo et tomber sur une pâtisserie française qui vend des croissants au chocolats meilleurs qu’à Paris même. Et des macarons qui égalent probablement le goût de ceux vendus chez La Durée. Les magasins ou restaurants les plus chers, les plus «en vogue», portent tous des noms français. Au royaume du sushi et du sashimi, le France et ses produits brillent de tous leurs feux. Tokyo possède même sa propre Tour Eiffel, qui s’appelle «Tokyo Tower». Un tas de ferraille rouge bien moins impressionnant que l’original de Paris, mais qui attire tout de même son lot de touristes.

Ce n’est pas tant la globalisation qui entre en ligne de compte ici, mais plutôt cette fascination ouvertement affichée qu’entretiennent les Tokyoïtes envers la culture française…Ce n’est pas pour me déplaire. Moi qui suis aveuglement en amour avec Paris, je retrouve ici les éléments de base qui ont jadis gagné tout mes sens. Paris et Tokyo ne pourraient être qu’un, me suis-je surprise à penser un peu plus tôt, la bouche replie de chocolat fondant provenant d’un macaron parfaitement confectionné.

Et puis non. Le vin en moins. Le saké inonde Tokyo, alors que je ne rêve que d’un bon vin moindrement buvable. Il faudra attendre, apparemment.

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